Our basic strategy for raising children, teaching students, and managing workers can be summed up in six words: Do this and you’ll get that. We dangle goodies (from candy bars to sales commissions) in front of people in the same way that we train the family pet. Since its publication in 1993, this groundbreaking book has persuaded countless parents, teachers, and managers that attempts to manipulate people with incentives may seem to work in the short run, but they ultimately fail and even do lasting harm. Drawing from hundreds of studies, Kohn demonstrates that we actually do inferior work when we are enticed with money, grades, or other incentives—and are apt to lose interest in whatever we were bribed to do. Promising goodies to children for good behavior, meanwhile, can never produce anything more than temporary obedience. Even praise can become a verbal bribe that gets kids hooked on our approval. Rewards and punishments are two sides of the same coin—and the coin doesn’t buy much. What is needed, Kohn explains, is an alternative to both ways of controlling people. Hence, he offers practical strategies for parents, teachers, and managers to replace carrots and sticks. Seasoned with humor and familiar examples, Punished by Rewards presents an argument that is unsettling to hear but impossible to dismiss.

Auteurice.s:

Alfie Kohn

  • Psycologie Société
  • Commentaire

    Bon, on l'aura compris à force, mais ce livre traite de l'utilisation des récompenses mainly - mais ne s'y limite pas - dans les domaines du boulot, de la parentalité, et de l'école. J'ai pas trouvée le livre si "épais" que ça, et contrairement à ce qu'on a pu me dire. C'est vrai qu'il y a pas mal d'études en support, mais j'ai pas trouvée que ça gênait la lecture. Par contre, ça peut être un petit peu redondant par moment; logique. Le livre est une grosse critique du behaviorisme, c'est-à-dire la croyance selon laquelle nous ne sommes que des machines à stimuli; que nous ne faisons que réagir, et plus particulièrement la version "pop"(ularisée) de cette théorie qui peut être résumée en "fais ça et tu auras ça". Va s'en dire qu'il s'agit d'une vision très répendue dans notre société. Pour contrecarer cette théorie, Kohn va se baser sur presque cinquante ans de recherche (+- de 75 à 90 en majorité) montrant comment les récompenses (et les punitions) sont contre-effectives. En effet :

    - Elles ignorent la raison (de pourquoi ça va mal)

    - Elles tendent (en ce qui concerne les récompenses) à encourager à ne pas

    prendre de risque

    - Elles détruisent les relations à autrui

    - Et enfin (en ce qui concerne les récompenses) elles punisent tout autant.

    Tout autant de remarques qui peuvent paraitre logique, voire evidentes quand on y pense, mais qu'il est tout de même intéressant de rappeler. Le moyen de faire autrement dès lors, bien qu'il n'y ai pas de règle unique qui puisse fonctionner "tout le temps, partout" est de laisser plus de choix, de s'intéresser au contenu et enfin de collaborer. Ces trois principes étant des guidelines qui peuvent permettre de réduire le champ de contrôle que le système punito-récompensiel tends à mettre en place. A ce sujet, une étude qui m'a particulièrement intéressée, même si je ne l'ai pas lue, est celle des éboureureuses en ce qu'il fait inversement écho aux critiques du salaire universel. Pour ces dernians (ou en tout cas, certaim d'entre-elleux), instaurer un salaire universel empecherait les gens de faire les boulot "chiant" (ce qui n'intteroge pas du tout le pourquoi ce qualificatif de "chiant" d'ailleurs). Dans ce contexte, le ramassage de poubelle, une activité conçue comme barbante par la majorité de la population, est pourtant quelque chose que l'on peut tourner en activité plutôt agréable. Dans l'étude, en donnant le choix des itinéraires etde part le fait que la société était à caractère horizontale, les personnes embauché.es s'en trouvait plutôt satisfait.es [1].

    En dernière note, c’est plutôt symbolique, mais j’apprécie que l’auteur genre différentiellement. En effet, et tout au long du livre, l’auteur utilise souvent des formulations telles que « il ou elle »; ce que je trouve cool pour un livre de 93.

    [1] Perry, San Francisco scavengers: Dirty work and the pride of ownership, 1978