« Ne suis-je pas une femme ? », telle est la question que Sojourner Truth, ancienne esclave, lança en 1851 lors d’un discours célèbre, interpellant féministes et abolitionnistes sur les diverses oppressions subies par les femmes noires : oppressions de classe, de race, de sexe. Héritière de ce geste, bell hooks décrit dans ce livre paru en 1981 aux États-Unis les processus de marginalisation des femmes noires. Elle livre une critique sans concession des féminismes blancs, des mouvements noirs de ­libération, et de leur difficulté à prendre en compte les oppressions croisées. Un livre majeur du « Black Feminism », un outil ­nécessaire pour tou·te·s à l’heure où, en France, une nouvelle génération d’Afroféministes prend la parole.

Auteurice.s:

bell hooks

  • Féminisme Noir
  • Commentaire

    Avant même de parler plus avant de ce livre, je vais faire la seule critique que je peux faire à ce bouquin : son manque de sources. Je trouve dommage pour un livre qui, comme le veux la préface, se veut être « les bases d'une recherche sociologique dénuée du racisme et du sexisme [...] » (P.10), il y ait des trous béants. Je ne doute pas que Hooks ait faite ses recherches, et on pu argumenter de l'utilité d'une bibliographie, mais lorsque je vois des passages tels que

    “ Aucune archive historique ne fait état d'une foule d'hommes noirs escalves forcés à endosser des rôles traditionnellement dévolus aux femmes. À l'inverse des preuves existent, documentant le fait que les hommes africains esclaves refusaient d'effecuter certaines tâches qu'ils considéraient comme " feminines " » ” (P.80)

    ou encore

    “ Une étude de nombreuses sociétés traditionnelles africaines et de leur comportements envers les femmes révèle que […] ” (P.104)

    Je suis quand même gênée. Certes, ce ne sont que les deux seuls passages que j'ai relevée dans mes notes, mais bon. Après, ça ne gêne en rien la portée du livre, et il reste très bien pour autant. Les deux grandes trames qui parcourent le livre de Hooks concernent les stéréotypes associés aux femmes noires, et une grosse critique du mouvement féministe.

    I. Stéréotypes

    Durant une grande partie de son livre, Hooks critique les clichés et stéréotypes largement associés aux femmes noires. Jebezel, Sapphire ou encore Mama sont tant de visions réductrices qui enferment les femmes noires dans des comportements spécifiques. Le premier étant le cliché de la pute, le second de la Matriarche et le dernier concernant la gentille bonne soumise. Hooks va d'ailleurs complexifier son propos en ce qui concerne la matriarche. Il s'agit effectivement d'un cliché que de voir la femme noire comme forte et autoritaire, cependant, il semblerait que bon nombres de femmes noires aient acceptées ce cliché de pleins bras. Il y a donc eu une participation active des femmes noires dans l'affirmation de ce stéréotype que les blancs avaient forgés. Car cela faisait parti de la stratégie d'évitement des hommes blancs pour qu'elles evitent la rébellion. Effectivement, « Elles étaient désireuses de s'identifier comme des matriaches car il leur semblait que les femmes noires recevaient enfin une reconnaissance pour leur contributions au sein de la famille noire. » (P.186). Mais cela n'était qu'illusion puisque « Les colons blancs [ont incités] les femmes noires [...] à croire qu'elles sont des matriarches, qu'elles [exercaient] un certain contrôle social et politique sur leur vie. » (P.187).

    Mais plus que cela, il s'agit aussi pour Hooks de faire voler en éclat, non seulement des stéréotypes individuels, mais aussi collectif. Dans une première partie de son livre ou elle parle de l'esclavage, elle cherche à décrire de façon plus précise l'organisation sociétal d'une telle periode. Elle montre ainsi comment, loin de notre vision de la femme noire matriarche ou encore d'une sous-culture noire plus égalitaire dans la souffrance; les schèmes se réifiaient. En effet, les homme noirs conservaient une part de leur patriarcat en ce qu'ils refusaient de faire des tâches associées à la féminité puisque « [à] l'inverse des preuves existent, documentant le fait que les hommes africains esclaves refusaient d'effecuter certaines tâches qu'ils considéraient comme " feminines " » (P.80). En outre, et plus loin de la période esclavagiste, nombres de leader noirs des années 60 tels que Luther King ou Malcolm X - pour les plus connus - n'échappaient à cela et faisaient preuve d'un certain sexisme. Empetrés dans une société ou le sexisme prévaut et ou, bien loin avant, « les experiences traumatiques des [...] africain.e.s sur les bateaux négriers n'étaient que le premier stade d'un processus d'endoctrinement » (P76), il n'était donc pas étonnant de voir des comportements surgir tel que le fait que « Lorsque le femmes noires échouaient [...] à assumer un rôle soumis et passif aux hommes noirs, les hommes étaient en colère. Lorsque les hommes noirs échouaient à assurer leur rôle de seul pourvoyeur économique du foyer, les femmes noires étaient en colère. » (P.361). Ainsi, et en plus d'un racisme/sexisme perpétué par les personnes blanches, il y a eu tout au long de la triste histoire des US une perpetuation du sexisme de par la communauté noire qui réifiaient les schèmes patriarcaux.

    Bien sûr, il n'est clairement pas à dire que les personnes blanches étaient pures dans toute cette affaire et qu'il incombait uniquement à la communauté noire de se défaire de ces schèmes-ci. On pourra ainsi noter que l'institutionnalisation de l'esclavage permis aux femmes blanches de ne plus être en bas dans l'echelle des oppressions. Elles étaient relevées de part l'établissement de ce nouvel ordre. Ordre qu'elles ne souhaitaient pas vouloir voir partir, et ce exprimé à demi-mot. Car bien que nombre de femmes fut pour l'abolition de l'esclavagisme, nombre d'entre-elle ne rejoignaient le mouvement que dans la mesure ou cela ne les touchaient pas. Pour l'abolition de l'esclavagisme, mais contre une abandon total de la ségregation.

    Un deuxième pan du livre de Hooks est la critique du mouvement « des femmes ». Je mets ici femmes entre guillemets, car il s'agit là en réalité d'un synonyme de " femmes blanches " dans bien de nombreux ouvrages, et aujourd'hui encore. En effet, la première critique de Hooks est celle de dire que bien trop souvent le terme " femme " est employé à outrance pour désigner l'ensemble des expriences des femmes quand bien même cela ne concerne que les femmes blanches. A cette effet, elle énonce d'ailleurs que « La force qui autorise les auteures féministes blanches à ne faire aucune référence à l'identité raciale dans leur livres [...] est la même force qui pousserait  tout.e auteur.e qui écrirait uniquement sur les femmes noires à se réferer explicitement à leur identité raciale. Cette force, c'est le racisme. » (P.288). Le neutre est reservé au groupe dominant. Tout comme le masculin à le privilège d'être ce qui n'est pas nommé, tout comme la langue à cet attribut du " neutre masculin ", de la même manière, utiliser les femmes comme neutre est un moyen d'exclure le côté racial de l'oppression.

    Critiquant plus avant cette exlusion des cercles féministes - et dans un passage qui me parait, sans forcément qu'elle le sache, critiquer Delphy et Co. - Hooks affirme qu’

    “ Apprendre l'autodéfense aux femmes afin qu'elles puissent se défendre contre les violeurs n'est pas la même chose que de changer la société afin que les hommes ne violent plus. [...] Attaquer l'hétérosexualité ne renforce pas l'image de soi des femmes qui désirent être avec des hommes. Comdamner le travail domestique comme étant ingrat ne rends pas à la ménagère la fierté et la dignité au travail dont elle est privée par la dévalorisation patriarcale. [En un mot] [e]xiger la fin du sexisme institutionnalisé ne garantit pas la fin de l'oppression sexiste (P.385)

    Cela me permet de faire la transition parfaite avec une grosse sous partie de son argumentation. Hooks s'interesse aux cercles féministes et aux mécanismes d'exclusions. Il est a remarquer qu'il s'agit là d'un double mouvement. D'un côté, nous dit-elle, les féministes blanches font mines de s'interesser aux problèmes « des femmes » alors qu'en réalité, elles ne font que s'interesser à leur problèmes individuelle de femmes blanches de classe moyenne. De l'autre, voyant que les mouvements féministes - tel que les suffragettes - ne répondaient pas à une réelle volonté d'inclusion totale, les femmes noires se sont vues former des mouvements séparés. Mouvements que les femmes blanches ont confirmées en ce que cela leur permettaient « de ne pas avoir à se préoccuper des questions de race ou de racisme. » (P.312). Et bien que la créations d'espaces séparés fut « une tentative de la part des personne noires de construire des espaces de refuge politique où nous pouvons échapper [...] à la domination blanche. » (P.313, note) Hooks confirme à plusieurs reprises sa vision d'un féminisme intersectionel, comme lorsqu'elle dit que « Le racisme est une barrière qui empêche la communication et qui n'est pas éliminé ou questionné par la séparation. » (P.312), ou encore que, « Au regarde de la race, le mouvement des femmes n'est devenu qu'une arène de plus dans laquelle les femmes blanches et noires se battent pour être le groupe de femmes choisies. Cette lutte de pouvoir n'a pas été réglée par la formation de groupes affinitaires non-mixtes » (P.321). Ainsi, et bien que reconnaissant le besoin de créer des espaces non-mixtes, position qu'elle nomme par ailleurs de « réactionnaire », il me semble par ailleurs qu'elle reconnaisse la nécessité d'un tel séparatisme tout en prenant en compte sa non-utilité sur le long terme. Et c'est d'ailleurs dans ce sens qu'elle affirme, à la fin de son chapitre 4, et comme si cela n'était pas déjà assez clair, que « La sororité dont nous avons besoin pour la révolution féministe ne pourra être atteinte que lorsque toutes les femmes en auront fini avec l'hostilité, la jalousie et la compétition les unes avec les autres qui nous ont maintenues vulnérables [...]  Ce processus commence par la reconnaissance que les femmes états-uniennes, sans exceptions, sont conditionnées à être racistes, classistes et sexistes à différents degrés, et nous autoproclamer féministe ne nous exempte pas du travail qui consiste à se débarasser de cet héritage de socilisation négative. [...] Notre volonté de prendre notre part à la lutte contre le racisme ne doit pas trouver sa source dans des sentiments de culpabilité, [...] de victimisation ou de rage. » (P.322-3).

    Avant de conclure, je voudrais faire une petite partie sur le racisme dans sa globalité car il y a là un passage qui m'intrigue dans ce que Hooks dit, et que je pense qu'elle aurait pu mieux formuler. Mais avant cela (oui, on y arrive), une petite parenthèse sur les oppressions communes. Effectivement, Hooks met en lumière la pression qu'une telle formulation à sur les personnes noires. Car en effet, et essayant de parler de leur oppression - chose que l'on retrouve encore aujourd'hui d'ailleurs - nombres de femmes blanches ont répondues que " l'on ne peut pas hiérarchiser les oppressions " insistant d'avantages sur les oppressions communes. Or, il se trouve qu'en faisant cela, en « partant du principe qu'il leur suffisait d'exprimer un désir de sororité, ou le désir de voir des femmes noires rejoindre leur collectifs [...] » et bien que peut-être pensant agir de « manière généreuse, ouverte et antiraciste » (P.299); elles ne faisaient que créer une violence de plus et ainsi « Parler d'oppression commune était en réalité une attitude condescendente envers les femmes noires » (ibid.) car cela niait leur exprience propre.

    Au début de son chapitre 4, racisme et féminisme, la question de la responsabilité, Hooks écrit la chose suivante,

    “ On a habitué les femmes états-uniennes, toute race confondues, à ne penser au racisme que comme à un phénomène de haine raciale. Plus particulièrement, dans le cas des personnes [N&B], le terme de racisme est considéré la plupart du temps comme un synonyme pour discrimination ou préjugé contre les personnse noires de la part des [...] [blanc.hes]. ” (P.253)

    Et qu'ainsi, comme elle le dit dans la note de bas de page 313,

    “ Pourquoi est-il si difficile pour de nombreux.se.s personnes blanc.he.s de comprendre que le racisme opprime non parce que les blanc.he.s ont des sentiments négatifs vis-à-vis des Noir.e.s [...] mais parce que c'est un système qui promeut la domination et la soumission ? Les sentiments négatifs que certain.e.s Noir.e.s peuvent avoir envers les blanc.he.s ne sont en aucun cas liés à un système de domination qui nous donnerait un quelconque pouvoir pour contrôler et contraindre les vies et le bien-être des personnes blanc.he.s.”.

    Ce qui ressort de ces deux extraits est vraiment la création d'une nouvelle définition de racisme, par là comprendre non pas un nouveau sens sociologique, mais bien plutôt un nouveau sens commun. Et pour comprendre cela, je me pencherais sur ce qu'en dit Audre Lorde dans Sister Outsider, à savoir que

    “ Racisme : croyance en la superiorité intrinsèque d'une race sur toutes les autres et ainsi en son droit à dominer. ” (P.43)

    La distinction est importante. Dans la définition qu'en donne Lorde, et sur laquelle, je pense que l'on peut s'accorder, il y a un terme très important, celui de superiorité intrinsèque. Ainsi, et comme l'énonce Hooks dans la première citation, il faut distinguer la haine raciale du racisme puisque ce dernier est un système de domination, la où la haine raciale n'est que sentiments négatifs. C'est donc en ce sens que l'on peut dire que les noir.es ne sont pas racistes. En effet, certain.e.s d'entre-elleux ne font qu'exprimer une haine raciale et qui n'est liée à aucun système de domination – raciste. Cependant, et en ce qui concerne les personnes blanches, il y a confusion en ce que cette haine raciale contribue a un système de domination racial. Elle n'est pas nécessaire à ce dernier, mais va bien souvent de pair avec lui. Et c'est donc par un raccourci, par un glissement que l'on en vient à confondre - au sens de rejoindre (con-fondre) -  haine racial (individu) et racisme (système). On peut donc être raciste sans exprimer de la haine raciale. Dès lors, si cela est le sens de racisme, pourquoi en être venu.es à la définition commune de " haine envers toute une race " et qui sort de la peinture un caractère essentiel de la définition, celle de domination ? Surement parce que cela arrange l'ordre établit. Tout en s'autorisant une blessure - celle de l'existence et la reconnaissance - de personnes blanches racistes; cela permet par la même occassion et par symmétrie, d'autoriser d'accusé les personnes de couleurs de l'être tout autant; permettant ainsi de s'engager dans des lois et autres manoeuvres visant à marginaliser d'avantage ces groupes. Cela permet de simplifier notre vision des choses en evitant de complexifier la situation.

    Cette distinction faite, je ne suis pas - et je pense Hooks non plus - en train de dire que la haine raciale c'est tout beau tout propre et que l'on doit la tolérer. Mais, et comme elle le dit plus haut dans la même note :

    “ Une conception de l'homogénéité culturelle qui cherche à détourner l'attention, voir à excuser l'impact oppressif [...] qu'à la supprematie blanche [...] en insinuant que les personnes noir.e.s sont également racistes, ne fait qu'indiquer que la culture ignore ce qu'est le racisme […] ”

    Ainsi, et dans la même idée, détourner le problème en disant que " ok, je vois ce que tu veux dire, mais la haine raciale, c'est pas mieux, et les personnes noires en sont aussi coupable " ne fait que détourner le problème qui est que le racisme à été modifé dans son sens pour parfaire des objectifs racistes (lol). Et cela est très visible dans des affirmations comme le fait qu'un « arabe à dit "mort à tout les blancs" et que cela est du racisme, forcément, et que ça montre qu'il y a une montée du racisme anti-blanc en [f]rance et que faut y faire gaffe. » (je fais que paraphraser quelque chose que j'ai déjà entendue).

    Maintenant que l’on a tout le contexte, ce n’est pas cela que je souhaitais critiquer, et c'est bien plutôt une phrase que Hooks écrit, et qui à d'ailleurs nécessité la création de la note de la page 312-3. Elle énonce,

    “ Tandis que les femmes noires condamnaient le racisme anti-Noir des femmes blanches, l'animosité grandissante entre les deux groupes a donné naissance à l'expression ouverte de leur racisme anti-Blanc.he. ” (P.312)

    Avec tout ce que l'on a pu voir juste avant, et si mon analyse est correcte, il me semble tout de même assez maladroit, si ce n'est volontairement mauvais, que de parler de racisme anti-blanc.he. Tu ne peux pas dans un même temps dire que le racisme est un système de domination et que les personnes noires ne sont pas racistes en ce que ne participant pas à ce mécanisme de domination; ne croyant pas à la superiorité de la race noire et dire en même temps qu'elles expriment un racisme anti-blanc (EDIT : ou alors, elle voulait dire par-là que certaines personnes noires croyaient réellement en cette superiorité, ce qui en tout cas, ferait plus sens). Je trouve que son utilisation du terme racisme anti-blanc.he est ici très mal utilisé et j'aurais d'ailleurs préférée qu'elle développe potentiellement d'avantage son propos plutôt que d'utiliser un terme vague - qui pour elle fait peut-être sens - et qui sera forcément mal interpréter.

    Donc en conclusion, je voudrais dire que ce livre va - comme celui de Lordre XD - devenir un de mes préférés, ne serait-ce que pour cette réflexion sur l'analyse du racisme qu'il m'a permis d'expliciter. C'est vrai que dans tout le débat médiatique autour de la race on entend souvent parler de wokisme ou encore d'un concept de race "nouveau" provenant des USA comme si le pays allait envahir notre belle France, comme si avec ces nouveaux concepts il allait mettre en peril le peuple, que dis-je, la civilisation Française ! [1] Alors qu'en fait, bah, c'est juste utiliser la définition sociologique pour bah... décrire ce qu'il se passe ? La preuve que de telles réactions ne sont là que pour enteriner un ordre déjà pré-établit et bénéficiant à certain.es. Encore une fois, il est possible que certaines personnes de couleurs aient effectivement un racisme anti-blanc, à comprendre, donc, croyant en la superorité de la race noire sur la blanche. Mais de telles personnes ne doivent pas être bien fréquentes et prenant en compte la dimension de haine raciale - processus distinct mais pouvant recouper le racisme - m'est avis que parler du racisme des personne racisées n'est qu'un moyen de détourner notre attention du véritable problème. Ce n'est pas une dizaine ou une vingtaine de personnes qui vont causer un soucis structurel à toute une nation, et je pense qu'il s'agit là bien plus d'un homme de paille pour abaisser toute une partie de la population.

    Mais outre cela, ce livre est d'une incroyable richesse. Il critique tout le monde. Et je veux dire tout.le.monde (mais qu’on s’entendent, pas de la même façon). Refusant une vue simple du monde, il montre en quoi le patriarcat et le racisme (dans le cadre de ce livre) sont interconnectés. Il montre que tout le monde se fout sur la gueule de tout le monde dans un beau bordel que personne ne comprends et dont seulement certaines personnes sortent privilégiées. J'apprécie aussi énormement son analyse du féminisme blanc et de son angle mort de la race à tel point que, comme je l'ai déjà dit, je regrette de ne pas l'avoir lue plus tôt de sorte à pouvoir integrer cet élement d'analyse à mes anciennes revues.

    [1] laissez moi vomir un coup.