«Comprendre comment s'est tissée notre dépendance au système pénal est un travail long et minutieux. Il faut détricoter de ce côté-là pour pouvoir, de l'autre, tisser ensemble féminisme et abolitionnisme pénal. Parce que féministe tant qu'il le faudra et abolitionniste tant qu'il y aura des prisons.» Les luttes féministes et les luttes pour l'abolition du système pénal et de la prison sont souvent présentées comme antagonistes. Le présent ouvrage vise à délier ce nœud en explorant les formes de protection que les femmes peuvent (ou non) attendre du système pénal et en mettant en lumière les manières dont celui-ci affecte leur existence, qu'elles soient incarcérées ou qu'elles aient des proches en prison. Le système pénal protège-t-il les femmes? Que fait-il aux femmes qui y sont confrontées? Faut-il inscrire les luttes féministes sur le terrain du droit? En répondant à ces questions, Gwenola Ricordeau dénonce la faiblesse de la proposition politique des courants féministes qui promeuvent des réponses pénales aux violences contre les femmes. Critique du «féminisme carcéral», elle plaide pour des formes d'autonomisation du système pénal.

Auteurice.s:

Gwénola Ricordeau

  • Justice Féminisme
  • Commentaire

    Je parlais du fait que l'autrice prenne en compte les personnes trans, et plus généralement les personnes  LGBT. C'est un bon point. Mais je trouve que c'est aussi sa faiblesse. Pourquoi ? Parce qu'à force de vouloir tout le temps prendre tout le monde, elle en vient a faire un livre fragmentaire et superficiel selon moi. Plus généralement, elle a parfois des passages pas ultra clair et l l'abondance de sections rend selon moi le livre brouillon.

    En définitive, et paradoxalement, je vois ça plus comme une bibliographie qui va me permettre d'aller plus loin. Par exemple, elle parle pas vraiment des differentes branches de l'abolisionnisme (bon, c'est pas forcément son focus non plus). En définitive, un peu déçue d'un livre que j'avais un peu hâte de lire.