« Une femme, pour être en mesure d’écrire, doit avoir de l’argent et une chambre à elle ; et cela, comme vous allez le voir, ne résout en rien le grand problème de ce qu’est la vraie nature de la femme et la vraie nature de la littérature. » Virginia Woolf interroge dans cet essai incontournable toutes les constructions historiques, économiques et sociales qui, au fil des siècles, ont empêché les femmes d’écrire, de penser et de créer avec la même liberté que les hommes. Avec un regard volontairement impertinent et résolument moderne, elle mène une réflexion remarquable sur « les femmes et la littérature », et nous livre un texte féministe intemporel et nécessaire.
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Virginia Woolf
Commentaire
Un peu déçue de se livre, surement parce que je m'attendais de prime abords à y voir un roman; ce qu'il n'est pas. C'est tout, sauf un roman; et au contraire, c'est une étude; une étude litteraire.
J'ai vraiment eu du mal à m'accrocher. Mais non pas pour tout les passages - plus théoriques dira-t-on - durant lesquels woolf décrit la condition féminine, approximativement, du XVIe au XXe, non pas pour ce fil rouge qui semble se dessnier tout au long de son oeuvre et qui retrace l'histoire de femmes et de la litterature litteralement; et encore moins pour son analyse très juste des conditions materielles d'existences; mais bien plutôt pour tout la litterature, toute la romantisation, qui l'entoure et qui me semble superflue. Il y a peut-être des gens que cela peu interesser, mais je ne fais pas partie d'elleux.
Et aussi, le fond me dérange. Peut-être est-ce là l'époque qui le veut; mais, et bien qu'elle soit sur le terrain de l'égalité, plusieurs remarques de woolf me dirige vers une piste du differentialisme (est-ce là une influence de freud ? Autre ?). J'ai vraiment du mal quand elle emets l'hypothèse d'un cerveau séparé en deux parties; une masculine, une feminine.